Le nombre de burn-outs augmente de façon spectaculaire, la CSC veut des sanctions financières et des amendes pour les entreprises

 29/04/21

 Risques psychosociaux

Le nombre de personnes souffrant d’un burn-out a augmenté de façon exponentielle ces dernières années. La CSC plaide pour une mesurage obligatoire, tous les trois ans, des risques et problèmes psychosociaux au sein des entreprises et estime que les entreprises récalcitrantes devraient également être sanctionnées.

Depuis 2017, l'INAMI enregistre en détail les problèmes auxquels les malades de longue durée sont confrontés. Le syndicat chrétien SCS a demandé ces chiffres. Et qu'est-ce qui apparaît ? En à peine trois ans, le nombre d'employés restant à la maison avec des problèmes psychosociaux a augmenté de 155 %. Le nombre de burn-out a augmenté de 160 % entre 2017 et 2020, passant de 3.713 cas en 2017 à 9.708 cas en 2020.

Ces chiffres alarmants sont un signal clair pour que la CSC stimule le gouvernement à prendre des mesures décisives concernant le bien-être mental au travail. Le syndicat propose une sorte de liste noire, un mesurage obligatoire et des amendes. Ainsi, l'organisation veut punir les entreprises qui traitent cette problématique de manière trop lâche.

Selon la CSC, les entreprises ont l'immense responsabilité - et même l'obligation légale - de veiller au bien-être de leur personnel. Ils doivent tenir compte des risques psychosociaux, mais ce n'est manifestement pas toujours le cas.

Par analogie avec le secteur des accidents du travail, le syndicat veut mieux connaître les entreprises où il existe un risque aggravé de problèmes psychosociaux. Cela devrait se faire par le biais d'un mesurage obligatoire, tous les trois ans, des risques psychosociaux dans une entreprise. Sur cette base, les entreprises devront ensuite élaborer un plan d'action. En outre, le syndicat propose également d'examiner le score des entreprises par rapport aux autres entreprises de leur secteur, en introduisant de zones verte, orange et rouge. Cette approche permettrait également aux entreprises performantes d'améliorer leur profil lors du recrutement de nouveaux employés.

En plus de ces actions de mesurage et de dépistage, la CSC veut aller plus loin. Car s'il s'avère que la direction d'une entreprise s'entête et ne fait aucun progrès dans le domaine d'une politique de bien-être interne efficace, le syndicat propose de pénaliser financièrement l'entreprise pour cela. Le rendement de ces amendes peut alors être utilisé pour la prévention.

Deze werkwijze is niet nieuw. Bij arbeidsongevallen moeten bedrijven die hoger scoren dan het gemiddeld aantal incidenten in hun sector ook een hogere verzekeringspremie betalen.

Cette méthode n'est pas nouvelle. En cas d’ accident du travail, les entreprises dans lesquelles le nombre d’incidents est supérieur à la moyenne du secteur doivent également payer une prime d'assurance plus élevée.

Toutefois, il reste à voir si l'introduction de sanctions se concrétisera réellement, le gouvernement fédéral n'étant pas favorable aux mesures punitives. Elle préfère utiliser des incitations positives dans sa politique.

Sources:

Le Soir, Les absences liées aux burn-outs ont presque triplé en trois ans, 28 avril 2021

La CSC, Augmentation de 162% du nombre de cas de burn-out entre 2017 et 2020, 28 avril 2021


rédaction INNI

Le nombre de burn-outs augmente de façon spectaculaire, la CSC veut des sanctions financières et des amendes pour les entreprises

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