Gérer la situation d’urgence liée au coronavirus et la conscience situationnelle dans l’organisation de l’entreprise

De nombreuses organisations ont une conscience situationnelle plus importante que d’autres. Cela peut être illustré par leur réaction à la pandémie de coronavirus. Le 23 janvier dernier, Wuhan, mégalopole, passe en confinement. Une semaine plus tard, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la pandémie de coronavirus et l’urgence internationale. Certaines organisations, comme Melexis, prennent immédiatement des mesures de prévention importantes. Les voyages à l’étranger sont fortement déconseillés dès février, les voyages vers et depuis la Chine sont interdits. Les travailleurs qui partent skier en Italie se voient imposer une quarantaine par l’entreprise et ne peuvent pas se rendre sur le lieu de travail, symptômes ou pas. Chez IMEC, les travailleurs partis skier en Italie pendant le congé de carnaval ne sont pas non plus autorisés à se rendre sur le lieu de travail, sauf s’ils ont observé une quarantaine de deux semaines.

Ces entreprises ont une conscience situationnelle. Leur personnel est le plus souvent hautement qualifié, elles ont de l’expérience en matière de travail à l’étranger et avec des travailleurs étrangers, et leur production dépend fortement de la continuité de l'activité. Elles disposent de connaissances de terrain et sont actives dans divers pays. Leurs connaissances sont non seulement théoriques, mais également pratiques. Malgré le fait que ces entreprises sont actives dans des secteurs complexes et de haute technologie qui impliquent d’importants risques de conception et de production, elles sont dans l’aversion au risque. Cela signifie qu’elles ne peuvent se permettre que très peu de risques. Se tromper ne fait pas partie des plans.

Les entreprises qui ont une conscience situationnelle sont généralement actives sur la scène internationale, dans des secteurs qui relèvent de la haute technologie, avec d’importants risques opérationnels, ce qui leur permet de mieux gérer l'incertitude et les risques, tout en présentant une aversion au risque. Elles disposent de connaissances pratiques et ont de l’expérience dans la gestion des situations de crise.

Jan Dillen

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