résumé de l'actualité 18 - 22 sept (sem 38)

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

Projet de loi modifiant la loi sur les accidents du travail

Voir nouvelles du 20 septembre dernier

II. AUTRES NOUVELLES

A. 20 % des travailleurs ne sont pas suffisamment alertes sur le lieu de travail

Une étude menée par Ascento, membre du groupe Agilitas, fournisseur de services de ressources humaines, montre qu'un employé sur cinq n'est pas suffisamment alerte sur son lieu de travail.

La fatigue, la routine ou le stress peuvent avoir un effet négatif sur la vigilance, augmentant ainsi le risque d'accidents sur le lieu de travail.

Cela confirme également les chiffres en hausse des accidents du travail, tels que publiés par Fedris, l'Agence fédérale des risques professionnels.

Pour réduire les accidents du travail, il est important de sensibiliser les employés à la sécurité et d'encourager un comportement sûr.

Ascento a développé un outil, CogniReact, qui permet de fournir aux entreprises des informations détaillées sur la perception, la réactivité et la vigilance de leur personnel et de s'attaquer ainsi de manière préventive à l'une des principales causes d'accidents sur le lieu de travail.

Pour en savoir plus sur cet outil, consultez le site web d'Ascento.

Source : ZigZagHR

B. Des agents cancérigènes sur le lieu de travail – jeu interactif pour les étudiants

Pour familiariser les étudiants (et donc les futurs travailleurs) avec les mesures à prendre pour contrôler les risques liés aux substances cancérigènes sur le lieu de travail, le SPF ETCS a lancé un jeu interactif dans lequel vous jouez le rôle de conseiller en prévention, devez identifier les dangers possibles dans une situation de travail spécifique et donner des conseils à ce sujet à votre employeur.

Pour prévenir et contrôler les risques liés aux substances cancérigènes sur le lieu de travail, générées par différents processus, le jeu utilise le principe STOP :

- Substitution : remplacer le produit dangereux par une substance moins dangereuse pour la sécurité et la santé des travailleurs.

- Mesures Techniques : mettre en œuvre des mesures techniques pour minimiser la libération de substances cancérogènes (par exemple, extraction à la source).

- Mesures Organisationnelles : mise en œuvre de mesures organisationnelles pour contrôler la propagation éventuelle de substances cancérogènes (par exemple, limitation de la durée d'exposition, entretien régulier du lieu de travail, formation des employés travaillant avec des substances dangereuses).

- Protection individuelle : fournir des EPI lorsqu'aucune autre solution n'est possible (cf. supra) (par exemple, gants, masques).

Cet outil fait partie de la feuille de la « Roadmap on carcigens » , la campagne européenne visant à réduire l'exposition aux substances cancérogènes sur le lieu de travail.

Source: BeSWIC

C. La semaine du bonheur au travail

Tout le monde veut être heureux, y compris au travail. Après tout, nous y passons une grande partie de notre temps. Notre bonheur au travail a donc une grande influence sur le reste de notre vie. Le bonheur au travail est également important pour les organisations. Les employés heureux tombent moins souvent malades et sont moins susceptibles de souffrir d'épuisement professionnel. En outre, ils se révèlent plus engagés, plus productifs, plus coopératifs, plus créatifs et plus innovateurs.

Ce sujet mérite donc sa propre semaine thématique. C'est ainsi qu'est née la "Semaine du bonheur au travail", une initiative internationale qui est également organisée dans des dizaines d'autres pays au cours de la dernière semaine ouvrable de septembre.

En Belgique, la Semaine du bonheur au travail est une initiative de Tryangle SP, fondée par Griet Deca et Kim Hilgert. Elle aide les organisations à résoudre les problèmes liés au stress, à l'absentéisme et à la productivité en mettant l'accent sur le bien-être et le bonheur au travail.

Vous trouverez plus d'informations sur cette Semaine du bonheur au travail, ainsi qu'un calendrier des activités, en ligne.

Source: semainedubonheurautravail.be

D. Questonnaire concernant les ‘International safety and wellbeing trends’

Avec le questionnaire « International safety and wellbeing trends », les initiateurs visent à identifier les principales tendances, les défis et les perspectives d’avenir dans le domaine de la sécurité et du bien-être au travail.

Afin d’être le plus représentatif possible, il est important qu’un maximum d'experts de la sécurité et/ou du bien-être complètent cette liste.

Il vous faudra environ 25 minutes pour remplir le questionnaire. Toutes les réponses seront traitées de manière anonyme et dans la plus stricte confidentialité par l'Université d'Anvers.

Le questionnaire peut encore être complété via ce lien.

E. Les lésions oculaires représentent 1 % de l'ensemble des lésions non mortelles au travail

Un nouveau rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de l'Agence internationale pour la prévention de la cécité (AIPC) a été publié.

Ce rapport attire l'attention sur le fait qu'une vision saine fait partie intégrante de la sécurité et de la productivité au travail et qu'il faut faire davantage pour protéger la santé oculaire des travailleurs.

Selon le rapport, 13 millions de personnes vivent avec une déficience visuelle liée au travail, et on estime à 3,5 millions le nombre de lésions oculaires survenant chaque année sur le lieu de travail. Cela représente 1 % de toutes les blessures non mortelles au travail.

La santé oculaire a un impact majeur sur le travail : les travailleurs souffrant d'une déficience visuelle ont 30 % de chances en moins d'être employés que ceux qui n'en souffrent pas. Elle peut également réduire l'accès à un travail décent, entraver l'intégration et menacer la santé et le bien-être à long terme des travailleurs.

L'étude souligne que plus de 90 % des cas de basse vision peuvent être évités ou traités grâce à des interventions existantes et très rentables. Cela souligne la nécessité de coordonner les initiatives mondiales, nationales et sur le lieu de travail pour protéger le bien-être des travailleurs, car la santé oculaire fait partie intégrante de la santé des travailleurs.

Le rapport souligne que les programmes de sécurité et de santé au travail devraient être conçus en fonction de trois objectifs principaux :

1. prévenir l'exposition à des risques spécifiques sur chaque lieu de travail ;
2. protéger la santé existante oculaire des travailleurs ;
3. et fournir un système permettant d'inclure la perte de vision naturelle des travailleurs dans l'évaluation des risques.

Les travailleurs doivent être informés des dangers susceptibles d'affecter la santé oculaire. Les travailleurs et leurs représentants doivent également être consultés sur les programmes de santé oculaire et les interventions sur le lieu de travail.

L'étude est publiée un mois avant la Journée mondiale de la vue, une journée de sensibilisation annuelle qui a lieu le deuxième jeudi d'octobre (cette année le 12/10) et qui, cette année, met l'accent sur l'importance de la santé oculaire au travail avec le thème "Aimez vos yeux au travail". Lors de cette journée, les employeurs du monde entier sont invités à donner la priorité à la santé de leur personnel.

Sources :

• ILO
• WHO

F. Les numéros d’entreprises commencent désormais aussi par le chiffre 1

Lors de l’inscription dans la BCE (Banque-Carrefour d’Entreprises), les entreprises reçoivent un numéro d’identification unique : le numéro d’entreprise, composé de 10 chiffres.

Depuis le 19 septembre dernier, toute nouvelle entité s’inscrivant à la BCE rereçoit un numéro d’entreprise commençant par le chiffre 1 (1xxx.xxx.xxx) car la série de numéros d'entreprise commençant par le chiffre 0 a été épuisée.

Les entreprises existantes conservent toutefois leur numéro d’entreprise commençant par 0.

Si vous fournissez des services aux entreprises, n'oubliez pas que vos applications informatiques sont adaptées au nouveau système de numérotation.

Source : SPF Economie

G. Conférence sur l’emploi 2023 – participation des femmes au marché du travail

En exécution de l'accord de gouvernement fédéral qui vise à atteindre un taux d'emploi de 80 % d'ici 2030, une conférence annuelle sur l'emploi est organisée.

La troisième conférence annuelle sur l'emploi a eu lieu le 21 septembre 2023. Le thème principal de cette année était la participation des femmes au marché du travail.

Les analyses menées par le Conseil supérieur pour l'emploi ont montré que l'écart entre les taux d'emploi des hommes et des femmes a diminué de 7,6 % par rapport à l'année 2022.

Cependant, une segmentation du marché du travail basée sur le sexe est toujours perceptible :

• les femmes travaillent plus souvent dans certains secteurs (par exemple, les soins de santé, l'éducation, les services personnels), souvent en raison de choix d'études différents
• les femmes ont plus tendance à travailler à temps partiel que les hommes
• les femmes consacrent généralement plus d'heures au travail non rémunéré que les hommes (éducation des enfants, tâches ménagères, etc.)

Pour accroître la participation des femmes au marché du la FEB a formulé quelques recommandations :

• encourager des choix d'études non stéréotypés, par exemple encourager plus de filles à s'orienter vers les sciences, l'ingénierie et les mathématiques ou encourager plus de garçons à s'orienter vers les secteurs des soins et du profit social
• réformer les systèmes de congés et viser à ce que les différents congés soient utilisés de manière égale par les hommes et les femmes
• encourager la pleine participation des femmes au marché du travail
• encourager une répartition plus équitable du travail rémunéré et non rémunéré entre les hommes et les femmes
• garantir des services de soins suffisants, accessibles, abordables et de qualité

Néanmoins, il ne suffira pas de stimuler la participation des femmes au marché du travail pour atteindre un taux d'emploi de 80 % d'ici 2030.

Pour cela, plusieurs facteurs doivent être pris en compte.

Source: FEB

III. AJOUTE RECEMMENT

Cette semaine sous les projecteurs :

Les agents chimiques: 3 feux verts - workflow - armoire de sécurité (Pierre-Yves Bouvy)