résumé de l'actualité 19 - 23 août (sem 35)

 26/08/24

Nouvelles

Bonnes pratiques en matière de soutien à la santé mentale des employés / Les comportements transfrontaliers restent un problème majeur / Les risques liés au personnel : des risques réels pour l'entreprise / Intégrer l'humour au travail

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

Aucune modification de la législation n'est apparue dans INNIwise cette semaine.

II. AUTRES NOUVELLES

A. Bonnes pratiques en matière de soutien à la santé mentale des employés

Les travailleurs souhaitent souvent continuer à travailler malgré leurs problèmes de santé mentale. Le rapport de l'EU-OSHA fournit des informations pratiques sur les mesures qui peuvent être prises sur le lieu de travail. De cette manière, les travailleurs sont aidés à rester au travail ou à reprendre le travail après une absence. Les dernières lignes directrices de l'EU-OSHA pour les lieux de travail visent à soutenir les personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Elles définissent des mesures pratiques pour aider et retenir les travailleurs après une période d'absence.

Dans le contexte de la sécurité et de la santé au travail, la principale recommandation est d'aborder la santé mentale de la même manière que les problèmes de santé physique. Les personnes souffrant de problèmes de santé mentale sont souvent confrontées à la stigmatisation et à la discrimination au travail. Les employeurs peuvent soutenir ces personnes en procédant à des ajustements afin qu'elles puissent rester au travail ou le reprendre.

En outre, la prévention des risques liés au travail qui peuvent affecter la santé mentale et le bien-être des employés n'est pas moins importante.

Une étude de fond est présentée dans le rapport sur l'évaluation des bonnes pratiques au travail, où de plus amples informations sont fournies sur le soutien aux travailleurs souffrant de problèmes de santé mentale. Le rapport contient également une série de recommandations politiques et d'exemples pratiques d'adaptations simples qui soutiennent les travailleurs et les maintiennent au travail, sans que cela ne coûte trop cher. Le rapport conclut que les mêmes principes s'appliquent toujours à la réintégration, quel que soit le problème spécifique de santé mentale.

La Commission Européenne a conçu un portail web sur les meilleures pratiques où l'on peut trouver des informations fiables et pratiques sur la santé publique. Il donne un aperçu des pratiques recueillies et transmises dans le cadre d'actions cofinancées par les programmes de santé de l'UE au cours des cinq dernières années. Les pratiques qualifiées de « meilleures » ou de « prometteuses » sont publiées sur le portail. L'approche globale de la Commission européenne en matière de santé mentale a également été ajoutée à cette série de lignes directrices.

Pour plus d'informations sur les dernières lignes directrices, cliquez ici (en anglais uniquement).

Des informations supplémentaires sur l'évaluation des bonnes pratiques au travail sont disponibles ici (en anglais uniquement).

Des informations supplémentaires sur les recommandations politiques sont disponibles ici

(en anglais uniquement).

Vous trouverez également de nombreuses informations sur les risques psychosociaux dans notre base de données.

Sources :

  • EU-OSHA
  • Commission européenne

B. Les comportements transgressif restent un problème majeur

Selon une enquête réalisée par Acerta Consult en collaboration avec Indivill, agence de recherche, il apparaît que les chefs d'entreprise attribuent à leur politique de bien-être une note moyenne de 7 sur 10. Les grandes entreprises sont légèrement plus positives à cet égard. Il est important que les entreprises prennent des initiatives en matière de bien-être sur le lieu de travail, qu'elles les suivent et qu'elles les communiquent bien. Les employeurs prennent diverses mesures visant à promouvoir le bien-être au travail. C'est la base de cette évaluation positive.

L'enquête a été menée par l'agence d'études Indiville. Plus de 500 employeurs belges et plus de 2 700 travailleurs ont été interrogés. Ces données ont été pondérées de manière à être représentatives de la Belgique en termes de nombre de travailleurs dans les entreprises actives comptant au moins cinq employés. Pour les employeurs, cette enquête s'est déroulée entre le 17 et le 31 janvier 2024 et pour les travailleurs entre le 16 janvier et le 1er février 2024.

Cette approche permet d'obtenir une perspective historique du point de vue des employeurs et des salariés.

Cette étude montre qu'un salarié sur cinq a déjà été confronté à un comportement transgressif. Ce chiffre est alarmant. Pourtant, de nombreuses initiatives sont prises, comme la désignation d'un point de contact pour les employés ayant des plaintes d'ordre psychologique (76 %) ou la mise en place d'un point de rapport pour signaler les comportements transgressifs (81 %).

En outre, il apparaît que les employés ne sont souvent pas au courant des initiatives existantes, il est donc recommandé de les mettre en évidence.

Source : Acerta

C. People Risk: des risques réels pour l'entreprise

Le déficit de talents, l'augmentation des coûts des soins de santé et la santé mentale des employés sont les risques qui menacent le plus les entreprises. Les RH et les gestionnaires de risques peuvent répondre à ces dangers s'ils travaillent ensemble.

Mercer Mars Benefits a élaboré le rapport « People Risk 2024 ». Il s'agit d'un rapport basé sur les réponses des RH et des gestionnaires de risques du monde entier.

Dans ce rapport, les risques sont classés en fonction de leur probabilité et de leur gravité. Il prend en compte cinq piliers :

  • Changements et perturbations technologiques ;
  • Gestion des langues et pratiques en matière de ressources humaines ;
  • Santé, bien-être et sécurité ;
  • Gouvernance, conformité et finances ;
  • L'environnement, la durabilité et la protection.

Les trois risques les plus importants ayant un impact majeur sur une entreprise sont le déficit de talents, l'augmentation des coûts des soins de santé et l'inégalité des rémunérations. Ils peuvent avoir un impact majeur sur les entreprises. Par exemple, les entreprises voient leurs dépenses augmenter en raison de l'inflation et de la hausse des frais médicaux. Pour enrayer cette tendance, des mesures préventives doivent être prises. En Belgique, les troisièmes risques sont moins importants, mais les directives européennes sur la transparence des salaires contribuent au débat sur l'égalité salariale.

Les risques liés aux personnes sont désormais des risques réels pour les entreprises, au même titre que les risques traditionnels tels que les inondations ou les cyber-attaques. Les entreprises en sont de plus en plus conscientes.

La santé mentale se classe au vingtième rang en termes de probabilité, mais en termes de gravité, elle est le deuxième facteur de risque le plus important. Cela indique une tendance actuelle à privilégier la santé mentale, dont l'impact sur le travail ne doit pas être sous-estimé. Les taux d'épuisement professionnel augmentent chaque année. Des études montrent que 80 % des travailleurs se disent susceptibles de souffrir d'épuisement professionnel et que 46 % d'entre eux seraient prêts à renoncer à 10 % de leur salaire en échange de plus d'avantages en matière de bien-être. La charge de travail pourrait également augmenter à mesure que les travailleurs abandonnent. Cela entraîne des erreurs et des risques pour la sécurité.

Les professionnels des ressources humaines et des risques ont été interrogés, ce qui est unique dans le cadre de ce rapport. S'ils veulent répondre efficacement aux risques complexes, ils doivent travailler en étroite collaboration. Le bien-être est donc du ressort des RH, tandis que les conséquences d'un mauvais bien-être relèvent de la gestion des risques. La coopération entre les RH et les gestionnaires de risques est essentielle. Par exemple, la sécurité technique et l'assurance relèvent de la responsabilité des gestionnaires de risques, les RH peuvent alors sensibiliser les employés aux cyber-risques en organisant des sessions de formation. Les organisations veulent poursuivre et accélérer une croissance durable à long terme, c'est pourquoi elles adoptent une culture de prévention et de collaboration.

Mercer Marsh Benefits mise sur leurs compétences et leur expertise pour relever ces défis. Les RH et les gestionnaires de risques devraient pouvoir utiliser leurs solutions pour identifier les facteurs de risque et développer des mesures préventives, par exemple l'utilisation de l'IA pour revoir les processus de travail contribue à une meilleure expérience de travail.

Grâce aux enseignements tirés des rapports et des études, une vision plus large de la gestion des risques émerge. Les organisations sont aidées afin qu'elles puissent répondre de manière globale et proactive aux défis posés par le paysage de la main-d'œuvre.

Sources :

  • De Tijd
  • Mercer

D. Intégrer l'humour au travail

Une bonne dose d'humour peut transformer la journée de travail en une fête. Vanessa Marcié, coach, auteur et humoriste, explique pourquoi.

Pendant la pandémie, les travailleurs ont commencé à se demander pourquoi ils avaient choisi leur emploi et on a assisté à l'apparition de la semaine de quatre jours, des travailleurs indépendants et du nombre de démissions. Cela a mis en évidence les lacunes d'un management à l'ancienne. Les employés veulent un endroit où l'on peut faire des blagues et où la réalisation des objectifs n'est pas la seule chose qui compte. L'environnement de travail devient plus humain et l'humour crée une atmosphère agréable au travail.

Les managers craignent que l'humour fait un préjudice à leur leadership. Cependant, la recherche montre que l'humour peut être utilisé s'il est appliqué correctement. L'humour favorise l'esprit d'équipe, la confiance et peut réduire les tensions ou les conflits. Il est donc important que l'humour soit appliqué avec finesse dans un environnement professionnel.

L'humour rend les cadres plus humains. C'est un instrument qui permet de montrer sa vulnérabilité et son authenticité. La distance est réduite, ce qui favorise le leadership et la communication. L'autodérision est une bonne stratégie pour un manager. Le fossé entre le manager et l'équipe est réduit et, en tant que manager, vous devenez plus accessible.

Il demande de la préparation et de la pratique, car l'humour agressif est plus adapté à un environnement familier, car au bureau, vous risquez de blesser les autres. Même lors d'une première réunion, vous préféreriez que vos collègues n'interprètent pas mal votre humour.

En tant que cadres, vous pouvez intégrer l'humour dans votre entreprise. Vous pouvez organiser un séminaire sur l'humour au travail pour montrer que l'humour et le professionnalisme sont parfaitement compatibles. L'humour vous rend vulnérable. Par conséquent, il ne peut être présent que sur un lieu de travail où règne une atmosphère conviviale et où la sécurité psychologique est présente.

Source : HR magazine

III. AJOUTE RECEMMENT

De nouveaux documents pratiques sont régulièrement ajoutés à notre base de données. Par exemple, avez-vous déjà vu cette entrée intéressante ?

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