résumé de l'actualité 20 - 24 janvier (sem 4)

 27/01/25

Nouvelles

30 jours sans se plaindre sur le lieu de travail / Plan de formation obligatoire: l'échéance approche! / Améliorer la qualité de l'air dans les espaces intérieurs / Qu'est-ce que la génération Z change sur le lieu de travail?

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

Aucune nouvelle modification législative n'a été incluse dans INNIwise cette semaine.

II. AUTRES NOUVELLES

A. 30 jours sans se plaindre sur le lieu de travail

En 2017, Isabelle Gonnissen a lancé la campagne « 30 jours sans se plaindre ». Son inspiration est née lors de ses voyages professionnels à l'étranger. À son retour, elle était toujours frappée de voir à quel point nous nous plaignons, alors que nous sommes en réalité très bien lotis en Belgique. Depuis sa création, la campagne est organisée chaque année avec un thème différent à chaque fois. Cette année, l'accent est mis sur le lieu de travail.

Au cours de la campagne 2024, nous avons découvert le Baromètre des plaintes. En remplissant ce baromètre, les gens apprennent à mieux connaître leur comportement en matière de plaintes et reçoivent un soutien et des conseils sur la manière d'y remédier. Entre-temps, le baromètre a déjà été rempli par 1 300 Flamands. Ces chiffres montrent que la plupart des plaintes ont lieu sur le lieu de travail. Selon Gonnissen, c'est logique, car nous passons beaucoup de temps au travail. La pression et le stress au travail augmentent dans de nombreux emplois, ce qui entraîne bien sûr un surcroît de plaintes.

Nos plaintes peuvent être classées en trois catégories, à savoir

  • les plaintes personnelles, par exemple : C'est toujours moi qui remplace un collègue absent.
  • les plaintes organisationnelles, par exemple : La politique ne tient pas compte de ce qui se passe réellement sur le lieu de travail.
  • les plaintes liées à la culture, par exemple : Chaque étape de mon travail est contrôlée.

Logiquement, ces plaintes ont également un impact sur l'environnement de travail. Plus de la moitié des plaignants ne se sentent pas mieux par la suite et ¾ des personnes faisant l'objet d'une plainte se sentent mal par la suite. Les plaintes ont donc un impact sur l'ambiance de travail, mais aussi sur la productivité, la motivation et la créativité des employés.

Gonnissen précise que critiquer n'est pas synonyme de se plaindre. Par « se plaindre », elle entend les plaignants qui persistent et se complaisent dans la victimisation. Ces plaignants pensent souvent qu'ils sont critiques, mais c'est tout à fait différent. La question principale est de savoir si vos déclarations sont constructives. Si ce n'est pas le cas, vous vous plaignez probablement pour attirer l'attention.

La vision de Gonnissen est d'inspirer le plus grand nombre de personnes possible à adopter un état d'esprit positif dans la vie. Un état d'esprit positif vous rend optimiste et orienté vers des solutions lorsque vous êtes confronté à des défis. Vous attirez également plus d'opportunités positives et vous éprouvez plus de bonheur et de satisfaction. Gonnissen préconise donc d'arrêter de se plaindre non seulement pendant 30 jours, mais de préférence pour la vie. Elle reconnaît qu'il existe de nombreux problèmes dans le monde dont nous pouvons nous plaindre à juste titre, comme la guerre et le changement climatique. Toutefois, elle recommande de se concentrer sur les problèmes que l'on peut influencer dans le monde. Il s'agit par exemple d'avoir une bonne conversation, de faire des compliments sincères, de commencer la journée par un « Bonjour », d'apprendre quelque chose de nouveau, de profiter du soleil lorsque les transports publics sont en retard, de participer à des initiatives constructives telles que Kom Op Tegen Kanker, ...

Se plaindre moins commence évidemment par soi-même. Si vous êtes compréhensif et tolérant et que vous n'avez pas d'attentes trop élevées, vous obtiendrez ce retour.

Comment aborder concrètement cette question sur le lieu de travail ? Discutez avec le plaignant et offrez-lui avant tout une oreille attentive. Vous pouvez continuer à poser des questions pour aller au cœur du problème. Vous pourrez ainsi analyser l'insatisfaction et découvrir l'objectif du plaignant. Les plaintes peuvent concerner l'attention, la résistance au changement, l'implication et la contribution à une discussion, ... Parfois, les employés ne savent pas comment formuler des critiques constructives, ce qui se traduit par des plaintes. Montrez que vous essayez de comprendre l'employé. C'est ainsi qu'un véritable lien peut être établi. Demandez également aux employés s'ils voient des solutions constructives possibles. Vous les encouragez ainsi à prendre leurs responsabilités et à inclure le plaignant dans le processus décisionnel. Osez nommer le comportement de l'employé qui se plaint. Souvent, un employé n'est pas conscient de son comportement. Aussi, nommez le comportement que vous souhaitez et les actions que l'employé peut entreprendre lorsqu'il est confronté à un problème à l'avenir. De cette manière, vous aidez l'employé lui-même, mais aussi l'ensemble de l'équipe.

Sources:

  • Kies Positief
  • VRT nws
  • Radio 2
  • Continu
  • Positief.be

B. Plan de formation obligatoire : l'échéance approche !

Depuis 2022, tout employeur occupant 20 travailleurs ou plus est tenu d'établir des plans de formation. Le contenu de ces plans de formation sera déterminé une fois par année civile, après concertation au niveau de l'entreprise, et sera conclu pour une durée minimale d'un an.

Dans la loi du 3 octobre 2022, des délais fixes ont été prévus. Le projet de plan de formation doit être communiqué au cours du premier trimestre de l'année concernée et au plus tard au début du mois de mars. Le projet est transmis par l'employeur au comité d'entreprise pour avis. S'il n'y a pas de conseil d'entreprise, le plan de formation est envoyé à la délégation syndicale. S'il n'y a pas de délégation, le projet est communiqué directement aux travailleurs. Le conseil d'entreprise émet son avis au plus tard le 15 mars.

Une fois ces étapes franchies, le plan de formation est engagé au plus tard le 31 mars de l'année concernée. Enfin, le plan de formation doit également être envoyé par voie électronique au SPF ETCS. Cette application n'étant disponible que depuis septembre 2024, les plans de formation pour 2023 et 2024 peuvent encore être introduits jusqu'au 2 mars 2025 au plus tard. L'enregistrement du plan de formation pour 2025 doit se faire dans le délai légal, à savoir dans le mois qui suit l'entrée en vigueur du plan de formation.

En tant qu'employeur, c'est à vous de décider quelles formations sont incluses dans le plan. Toutefois, les formations formelles et informelles doivent être incluses. La manière dont ces cours contribuent à l'effort général de formation doit également être expliquée. L'effort général de formation est défini au niveau sectoriel. Aucun modèle obligatoire de plan de formation n'est fourni, l'employeur est donc libre d'en déterminer la forme.

Pour plus d'informations et pour consulter notre document modèle, cliquez ici.

Sources:

  • Attentia
  • Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale

C. Améliorer la qualité de l'air dans les espaces intérieurs

Au début du mois, le niveau d'alerte pour les infections respiratoires est passé du code jaune au code orange. Nous connaissons donc actuellement un pic d'infections respiratoires. Dans ces nouvelles, nous avons déjà mis l'accent sur certaines mesures qui peuvent être prises sur le lieu de travail pour réduire le nombre de germes. L'une d'entre elles consiste à veiller à ce que le lieu de travail soit toujours bien ventilé.

La loi du 6 novembre 2022 a fixé des exigences de qualité pour l'air intérieur (QAI) dans les lieux publics. Celles-ci devaient initialement être mises en œuvre en 2025, au plus tard en 2026, mais en mai de l'année dernière, la mise en œuvre obligatoire a été reportée au 1er janvier 2027.

Cette loi s'applique aux hôtels, aux magasins, aux salles de concert, aux installations sportives, etc. L'introduction des nouvelles exigences de qualité dans les lieux publics nécessite donc une planification et une préparation, telles qu'une analyse des risques plus approfondie et l'élaboration d'un plan d'action correspondant. De nombreux travaux, y compris des investissements, devront également être réalisés pour procéder aux ajustements nécessaires.

La loi QAI comprend plusieurs étapes :

- Installer un ou plusieurs compteurs de CO2 pour mesurer la qualité de l'air (au moins un) ;

- Analyser les risques affectant la qualité de l'air et si nécessaire apporter les corrections nécessaires ;

- Communiquer les résultats des mesures de manière publique et transparente ;

- Certifier les espaces publics intérieurs. Un certificat ne peut être obtenu que si l'équipement de mesure de la qualité de l'air est inclus.

Les exploitants d'espaces publics peuvent choisir de se conformer volontairement à la réglementation à partir d'octobre 2024.

Les salles de réunion et les bureaux de travail ne sont pas couverts par cette législation, mais les exigences de qualité sont certainement utiles à garder à l'esprit ici aussi. En effet, une évaluation des risques liés à la qualité de l'air doit être réalisée dans tous les lieux de travail, conformément au codex sur le bien-être au travail.

Vous trouverez de plus amples informations sur la qualité de l'air intérieur dans les lieux de travail en cliquant sur ce lien.

Sources :

  • SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement
  • Cohezio
  • Ibeve

D. Qu'est-ce que la génération Z change sur le lieu de travail ?

Dans les nouvelles de novembre, nous avons brièvement examiné ce que la génération Z (née entre la fin des années 1990 et la fin des années 2010) apprécie sur le lieu de travail : la flexibilité, l'autonomie et le bien-être. Ces besoins amènent de nombreux employeurs à examiner de près leurs conditions et leur culture. Une récente enquête menée par le spécialiste du recrutement Robert Walters révèle que la génération Z a déjà un impact sur le lieu de travail.

L'enquête a notamment porté sur les préférences de la génération Z en matière d'avantages sociaux. Il en ressort que la flexibilité leur tient tête. Les jours de congé supplémentaires et les possibilités d'interruption de carrière arrivent en tête. Viennent ensuite, en deuxième position, la voiture de fonction et, en troisième position, les horaires variables et le travail à domicile. Mais comment en tirer parti en tant qu'employeur ? L'enquête montre que 83 % des employeurs conserveront le même nombre de jours de travail à domicile en 2025. Leurs avantages sociaux seront revus et mieux adaptés aux besoins de la génération Z. Par exemple, les employeurs proposeront des formules de choix, telles qu'un plan de cafétéria. De cette manière, il sera possible de choisir un package salarial personnalisé. Dans ce package, la santé mentale, les installations sportives et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée occupent une place de plus en plus importante.

Une autre conclusion de l'enquête est que la génération Z évite les fonctions de direction. La génération Z a l'ambition d'avoir un impact, mais les fonctions de management traditionnelles ne l'attirent pas. Selon eux, la rémunération n'est pas à la hauteur du stress associé à un poste de cadre moyen. Ils sont donc plus enclins à opter pour un poste offrant plus d'autonomie et la possibilité d'améliorer leurs compétences. La génération Z indique même qu'elle considère qu'un emploi intéressant est plus important que l'aspect financier. Par conséquent, les employeurs s'orientent de plus en plus vers des structures plates et axées sur le travail d'équipe. Cela encourage la collaboration et permet aux employés d'avoir davantage leur mot à dire dans leur travail. L'espace pour le développement personnel sur le lieu de travail trouve également sa place, de même que les programmes pour la santé mentale et le bonheur au travail.

La génération Z a grandi avec les nouveautés technologiques, ce qui influence également ses préférences en termes de communication. Selon l'enquête, 59 % d'entre eux préfèrent les communications par courrier électronique ou par chat aux contacts téléphoniques. La moitié d'entre eux déclarent même ne pas se sentir à l'aise avec les conversations téléphoniques professionnels. Heureusement pour eux, des applications telles que Teams et Whatsapp gagnent en popularité sur le lieu de travail. Elles offrent un moyen de communication rapide et informel qui correspond aux préférences de la génération Z. Cependant, les employeurs doivent partiellement décevoir la génération Z : le téléphone ne disparaîtra pas du lieu de travail. En fait, les appels vidéo sont de plus en plus utilisés. Les employeurs choisissent d'organiser des formations à la communication, afin que les employés apprennent à communiquer de manière efficace et professionnelle sur tous les canaux. De nombreux employeurs veillent à ce que les nouveaux/jeunes employés soient guidés par des programmes de mentorat dans le but d'accroître leur confiance en eux, y compris pour passer des appels téléphoniques professionnels.

Le défi pour les employeurs consiste donc à répondre aux préférences des employés en termes de conditions et de culture de travail en temps opportun. Non seulement pour la génération Z, mais aussi pour les générations précédentes et suivantes.

Sources:

  • HRmagazine
  • Robert Walters
  • Acerta

III. AJOUTE RECEMMENT

Les inspections et les contrôles légaux font l'objet d'une réglementation abondante, tant en ce qui concerne les équipements de travail que les produits de consommation. Notre nouvelle check-list apporte des conseils.

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