résumé de l'actualité 23-29 mai (sem 21)
Nouvelles directives pour les procédures d’essai COVID-19 / Participation des travailleurs à la prévention des TMS / Récidive après un burnout / Projet BOCCA sur les cancers liés au travail
I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES
Aucune modification de la législation n'est apparue dans INNIwise cette semaine.
II. AUTRES NOUVELLES
A. Nouvelles directives pour les procédures d’essai COVID-19
Il existe actuellement trois méthodes de test pour détecter le SARS-CoV-2 :
- un test antigénique
- un test d'anticorps
- un test d'acide nucléique
La multiplication explosive du coronavirus a conduit à l'application de différentes méthodes et à l'utilisation de différents matériaux pour détecter le virus.
Par conséquent, l'établissement de directives claires pour l'évaluation de la qualité des réactifs était nécessaire.
Donc, l'ISO a élaboré l'ISO/TS 5798 comme première ligne directrice pour tester l'acide nucléique du SARS-CoV-2. Ces directives techniques s'adressent aux laboratoires médicaux, aux développeurs et aux fabricants de diagnostics in vitro, aux institutions et aux organisations pour la recherche sur le SARS-CoV-2 mais aussi sur les nouveaux virus (corona).
Source : iso.org
B. Participation des travailleurs à la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS)
Récemment, l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a publié des informations sur la participation active des travailleurs à la prévention des TMS.
Il comprend d'une part une page d'information (en anglais) avec des recommandations sur ce sujet et d'autre part une présentation (en anglais) avec des informations générales et des initiatives que les employeurs peuvent prendre pour s'assurer que leurs travailleurs participent activement à l'identification des risques des TMS et à la recherche et la mise en œuvre de l'application la plus appropriée.
Comme les travailleurs eux-mêmes sont plus aptes à juger des dangers et des risques potentiels dans l'exécution de leurs tâches, ils sont les mieux placés pour aider à trouver la solution la plus appropriée.
Source : EU-OSHA
C. Récidive après un burnout
Pour plus de 30 % des malades de longue durée en Belgique, la cause de leur maladie est à rechercher dans des problèmes de santé mentale.
25% des travailleurs qui retournent au travail après leur burnout, récidivent.
Ces chiffres sont remarquables.
Afin d'aider à réduire cette récidive, Eva Geluk, chercheuse à l'AMS (Antwerp Management School), a développé en collaboration avec Mensura et le VESB (Vereniging Erkende Stress en Burn-out coaches) une nouvelle méthode spécifiquement destinée aux managers : la méthode Re-Set.
Cette méthode se concentre sur 3 erreurs courantes que les entreprises commettent lors de la réintégration des personnes après un burn-out :
1. sentiment de "moi" et "eux" au lieu d'un sentiment de "nous".
Il est important d'assurer un bon dialogue entre l'employeur et l'employé qui revient d'un burnout, au lieu de placer le manager ou les RH en opposition directe avec la personne concernée. Cela peut se faire, par exemple, en nommant un médiateur neutre.
2. trop peu de connaissances et de compétences dans le domaine de la réintégration de la part de l'employeur
Le service RH, en collaboration avec le manager, peut élaborer une politique de réintégration (ou de lutte contre le burnout) après avoir acquis des connaissances et des compétences suffisantes, y compris celles liées à la législation applicable. Le supérieur hiérarchique a un rôle important dans le cadre de la réintégration et dans toutes ses phases.
3. (faux) se concentrer sur la réduction des exigences du travail.
Au travailleur qui revient d'un burnout, il est souvent suggéré de réduire la charge de travail ou d'adapter le degré de difficulté de la tâche.
Cependant, ce n'est pas la bonne méthode. Il est important de donner à l'employé concerné la possibilité d'évoluer dans son développement et donc de développer ses capacités.
Vous trouverez plus d'informations sur le site de l'AMS (en néerlandais ou en anglais).
Sources :
- Mensura
- SERV
D. Projet BOCCA sur les cancers liés au travail
Presque 1 cancer sur 10 peut être lié aux conditions de travail. Cela est dû, dans une large mesure, à l'ignorance par les employeurs que le cancer (à long terme ou non) peut résulter de certaines conditions de travail dangereuses.
Avec son projet BOCCA, qui se déroule du 1er mars 2022 au 29 février 2024, la KULeuven, en collaboration avec la Fondation Registre du Cancer et le service externe pour la prévention et la protection au travail Idewe, veut faire un inventaire par secteur d'activité des cancers qui surviennent et des expositions qui peuvent y être associées.
L'objectif est d'inciter davantage les décideurs à prendre des mesures pour prévenir les cancers liés au travail et à mieux se concentrer sur la détection précoce de ces cancers. Non seulement le fait de travailler avec des produits alternatifs ou sur la base d'autres procédures peut aider à réduire les chiffres, mais aussi de prendre les bonnes mesures préventives.
Le projet commence par une analyse de littérature pour se faire une idée des cancers professionnels les plus courants et de leur relation avec l'exposition.
Ensuite, il s'agit d'établir une matrice d'exposition professionnelle sur la base des données dont dispose idewe concernant les conditions de travail des travailleurs, en tenant compte de la nature de l'exposition, de la durée de l'exposition et du degré d'exposition du travailleur.
Cette matrice d'exposition est ensuite liée aux données de la Fondation Registre du Cancer.
C'est ainsi qu'est créée la base de données BOCCA (Belgian Occupational Cancer), qui constitue la base de l'étude de la relation entre l'exposition, le travail, le secteur d'une part et le cancer d'autre part, et dont les données seront analysées.
Sources :
- Idewe
- Kom op tegen kanker (financement du projet)
III. AJOUTÉ RÉCEMMENT
Des documents pratiques sont régulièrement ajoutés à INNIwise. Cette semaine-ci, on a ajouté:
- Jurisprudence : Membre du Comité ? Veuillez essuyer les pieds (Ilse Van Puyvelde)
- Explication : Menstrual Hygiene. La menstruation est-elle une raison pour un congé ? (docteur Wim Van Hooste)