résumé de l'actualité 28 octobre - 1 novembre (sem 45)

 04/11/24

Nouvelles

Modifications du Règlement général sur les installations électriques (AREI) / Améliorer les conditions de travail sur les plateformes / Solutions numériques pour la santé mentale sur le lieu de travail / Leadership et pleine conscience pour un environnement de travail sain / Intimidation et harcèlement sur le lieu de travail à l'ère numérique / Découvrez le kit MSA pour un poste de travail ergonomique / Opportunités et défis de l'IA pour le marché du travail belge

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

Modifications du Règlement général sur les installations électriques (AREI)

Des modifications ont été apportées aux trois livres du Règlement général sur les installations électriques (AREI).

Ces modifications concernent les règles relatives aux :

- Les installations électriques dans les locaux avec bain et/ou douche (Livre 1) ;

- Les prises de courant à basse tension des installations domestiques et non domestiques à courant alternatif (livre 1) ;

- Les installations électriques dans les lieux accessibles au public (livres 1, 2 et 3).

Les modifications ont été publiées au Moniteur belge et sont d'application à partir du 28 octobre 2024.

Source: A.R. 3-10-2024 (B.S. 28-10-2024)

II. AUTRES NOUVELLES

A. Améliorer les conditions de travail sur les plateformes

Les dernières publications de l'EU-OSHA mettent en lumière trois initiatives clés visant à améliorer les conditions de travail sur les plateformes numériques. Le projet Fairwork évalue les plateformes numériques en fonction de normes essentielles, dans le but d'optimiser les pratiques de travail. Les plateformes coopératives permettent aux travailleurs de participer plus activement, ce qui conduit à une gouvernance démocratique et à de meilleures conditions de travail. Découvrez également la directive européenne visant à améliorer les conditions de travail des travailleurs des plateformes. Cette directive impose des règles importantes sur le statut d'emploi des travailleurs des plateformes et promeut la transparence de la gestion algorithmique.

Pour en savoir plus sur les travailleurs des plateformes, consultez notre site web.

Le document d'orientation sur des conditions de travail plus sûres et plus équitables pour les travailleurs des plateformes peut être consulté ici (en anglais uniquement).

Source: EU-OSHA

B. Solutions numériques pour la santé mentale sur le lieu de travail

La numérisation peut apporter une solution importante aux longs délais d'attente dans les soins de santé mentale, y compris dans le contexte professionnel. Les interventions numériques et les applications peuvent aider les travailleurs à faire face à des problèmes tels que le stress, l'anxiété et l'épuisement professionnel. L'intégration d'outils numériques de qualité dans les soins traditionnels peut aider à contrôler la prolifération des applications d'entraide. Le Conseil supérieur de la santé appelle à la mise en place d'un cadre national, élaboré par des professionnels de la santé, afin de fournir un soutien plus efficace.

Les services numériques de santé mentale ne se limitent pas aux applications d'entraide. Les thérapies et les applications en ligne peuvent aider les travailleurs à obtenir de l'aide sans trop de contraintes. L'anonymat des plateformes en ligne permet aux employés de demander de l'aide sans être stigmatisés, ce qui est essentiel pour un environnement de travail sain.

Les conseillers en prévention jouent un rôle crucial dans l'adoption de la technologie numérique. Des formations et des cours de perfectionnement sont nécessaires pour les familiariser avec ces outils. En outre, les questions juridiques et éthiques, telles que la protection de la vie privée, doivent être clarifiées avant que les solutions numériques puissent être déployées à grande échelle. Il est également important d'impliquer les travailleurs âgés et les personnes appartenant à des groupes vulnérables dans les initiatives numériques.

Source: Conseil supérieur de la santé

C. Leadership et pleine conscience pour un environnement de travail sain

Il est de plus en plus rare qu'un manager puisse avoir une conversation sereine avec un employé sans être tenté ou obligé de consulter son téléphone. La pleine conscience nous apprend à être présents dans l'instant, ce qui est essentiel pour que les employés se sentent considérés et valorisés. À une époque où l'on attend beaucoup des dirigeants et où les distractions numériques et le multitâche sont la norme, l'attention concentrée devient une compétence essentielle.

Notre cerveau fonctionne comme une machine à prédire, ce qui signifie que les expériences précédentes influencent nos perceptions. Cela peut conduire à des perceptions déformées de l'environnement de travail et des employés. Pour les consultants en prévention, la pleine conscience est un outil précieux pour briser ces schémas automatiques. La neuroplasticité, c'est-à-dire la capacité du cerveau à s'adapter, permet de renforcer l'attention, la concentration et l'intelligence émotionnelle, qui sont des aspects importants pour promouvoir un environnement de travail sain.

Bien que la pleine conscience soit souvent considérée comme une solution au stress professionnel, elle fait l'objet de critiques croissantes de la part de divers milieux scientifiques. Les critiques soulignent que les programmes de pleine conscience se concentrent souvent sur l'adaptation des employés, alors que les conditions structurelles de travail restent inchangées. Une étude à grande échelle menée par William Fleming au Centre de recherche sur le bien-être de l'Université d'Oxford auprès de 46 000 travailleurs montre que la participation à des programmes de pleine conscience n'améliore pas de manière significative les indicateurs de bien-être par rapport aux non-participants. Cette constatation est conforme à la théorie des exigences et des ressources professionnelles, selon laquelle les programmes visant à améliorer le bien-être sont plus efficaces lorsqu'ils améliorent également les conditions de travail.

Pour les conseillers en prévention, il est donc essentiel non seulement de proposer la pleine conscience, mais aussi de préconiser des changements structurels tels que la restructuration des tâches et la promotion de l'interaction sociale.

En dépit de ses détracteurs, la pleine conscience a de la valeur, en particulier dans le domaine du leadership. Le leadership en pleine conscience présente des avantages tant pour le développement personnel que pour l'efficacité des dirigeants sur le lieu de travail. Elle crée un espace mental et émotionnel qui permet aux dirigeants de réagir consciemment et calmement dans des situations stressantes, ce qui est important pour créer un environnement de travail sain. Un leader attentif rayonne par sa présence, ce qui améliore la qualité des interactions avec les employés. Cela permet aux consultants en prévention de développer des formations et des ateliers plus efficaces, axés sur la communication et la collaboration.

Les avantages du leadership en pleine conscience sont nombreux : il améliore la prise de décision, la clarté d'esprit et favorise un environnement de travail positif. En outre, la pleine conscience aide les dirigeants à prendre conscience de leurs propres pensées, émotions et sensations physiques, ce qui conduit à une meilleure autorégulation et à moins d'épuisement émotionnel, des aspects cruciaux pour le bien-être sur le lieu de travail.

Pour les conseillers en prévention, il est donc essentiel d'intégrer la pleine conscience dans un programme global comprenant des ajustements structurels visant le bien-être et la performance des employés. Considérez les programmes de pleine conscience comme un outil précieux dans un cadre plus large de gestion des personnes et des performances. Grâce à cette combinaison, les conseillers en prévention peuvent non seulement accroître l'efficacité des dirigeants, mais aussi avoir un impact positif sur les équipes et les organisations.

Source: HR Magazine

D. Intimidation et harcèlement sur le lieu de travail à l'ère numérique

Au cours de la dernière décennie, les technologies de l'information et de la communication ont radicalement changé la façon dont les employés travaillent et communiquent. Si la numérisation a apporté de nombreux avantages, l'accès généralisé aux appareils numériques sur le lieu de travail a également donné lieu à de nouvelles formes de comportements antisociaux.

Un rapport récent de la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound) identifie plusieurs initiatives nationales en Europe visant à lutter contre les comportements antisociaux au travail, en particulier les brimades et le harcèlement.

La recherche montre que dans de nombreux États membres européens, les formes d'abus en ligne sont souvent considérées comme une extension des brimades traditionnelles en face à face, plutôt que comme un phénomène distinct nécessitant une réglementation spécifique. Dans certains pays, la législation existante a été modifiée pour inclure la cyberintimidation et le harcèlement en ligne.

Le rapport examine dans quelle mesure ce comportement en ligne est réglementé dans les États membres de l'UE et en Norvège.

Le rapport complet est disponible sur le site web d'Eurofound : Workplace bullying, harassment and cyberbullying : Are regulations and policies fit for purpose ? (en anglais uniquement).

Source: SPF Emploi, Travail et Concertation sociale

E. Découvrez le kit MSA pour un poste de travail ergonomique

Le mois de l'ergonomie touche à sa fin. C'est le moment idéal pour découvrir la sélection de ressources et d'outils de la CESI pour la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) sur le lieu de travail.

L'arrêté royal de mai 2024 modifiant la législation relative à l'ergonomie et à la prévention des TMS a donné lieu à l'élaboration d'un kit spécial TMS. Ce kit est conçu pour aider à se conformer aux nouvelles obligations. Sur le site web, on peut (re)découvrir cette collection unique d'outils.

Le « kit TMS » complet fournit toutes les ressources et tous les outils nécessaires pour répondre aux nouvelles exigences en matière d'ergonomie. Le kit comprend

  • Une fiche d'information avec les nouvelles obligations pour les employeurs selon l'arrêté royal ;
  • Des vidéos de prévention pour sensibiliser vos équipes aux risques musculo-squelettiques ;
  • Des outils pour ajuster les postes de travail des moniteurs ;
  • Des fiches de conseils pour soulever et manipuler les patients en toute sécurité ;
  • Des conseils d'étirement pour les employés ;
  • Diverses affiches de prévention sur le lieu de travail ;
  • Et bien d'autres documents utiles.

Vous trouverez un document pratique sur l'ergonomie sur notre site web.

Source: CESI

F. Opportunités et défis de l'IA pour le marché du travail belge

Les développements rapides de l'intelligence artificielle (IA) soulèvent des questions sur l'avenir du travail : les emplois vont-ils disparaître ou être créés ? Les chefs d'entreprise belges sont divisés sur cette question. Par rapport à l'année dernière, deux fois plus d'entrepreneurs pensent qu'ils auront besoin de moins de personnel. Dans le même temps, 18 % des entreprises s'attendent à ce que la numérisation les oblige à engager davantage de personnel.

Cependant, une conclusion commune est le besoin de formation pour améliorer les connaissances des employés en matière d'IA, ce que confirment les trois quarts des chefs d'entreprise. Bien que 86 % des employés estiment qu'ils savent gérer les nouvelles technologies, nombre d'entre eux devront se perfectionner pour s'adapter à l'évolution de leur rôle.

Principales conclusions de l'enquête d'Acerta Consult :

  • 29 % des chefs d'entreprise prévoient qu'ils auront besoin de moins de personnel à cause de l'IA, soit le double de l'année dernière (14 %).
  • 18 % des entreprises pensent qu'elles auront besoin de plus de personnel en raison de la numérisation, contre seulement 4 % l'année dernière.
  • Trois chefs d'entreprise sur quatre constatent un manque de connaissances sur l'IA parmi leurs employés, alors que 86 % d'entre eux affirment qu'ils savent gérer l'IA.
  • 70 % des entreprises organisent déjà des cours de formation à l'IA pour leur personnel ; 27 % sont en train de les organiser et 42 % prévoient de le faire prochainement.

Dans l'ensemble, les employeurs ont un sentiment positif à l'égard de l'IA : 80 % d'entre eux estiment que l'IA offre des opportunités pour leur entreprise, tandis que seulement 20 % considèrent la numérisation rapide comme une menace. Malgré cela, les chefs d'entreprise notent que de nombreux employés ne sont pas encore suffisamment informés sur l'IA et d'autres outils numériques. Quelque 28 % d'entre eux reconnaissent qu'une proportion importante de leur personnel ne possède pas les compétences numériques nécessaires, tandis que 47 % perçoivent ce problème au sein d'un groupe plus restreint d'employés. Seuls 25 % des employeurs déclarent que leur personnel est pleinement conscient des évolutions numériques, tandis que 86 % des employés affirment avoir de bonnes connaissances en matière d'IA.

Les employés sont également très incertains quant à l'impact de l'IA sur leur travail. 34 % pensent que l'IA n'aura aucun impact sur leur travail, tandis que 17 % ne savent pas à quoi s'attendre. Toutefois, près de la moitié s'attendent à ce que l'IA modifie le contenu de leur travail, en particulier dans les fonctions d'encadrement (76 %) par rapport aux fonctions de direction (38 %) et aux ouvriers (32 %).

Pour améliorer les connaissances sur l'IA et les applications numériques, la formation sur le lieu de travail est essentielle. Sept entreprises sur dix sont déjà activement engagées dans la formation à l'IA, 27 % d'entre elles proposant actuellement des cours de formation. Philippe Tassent, expert en innovation chez Acerta Consult, souligne que la culture numérique devient de plus en plus importante. Il souligne que l'inégalité des compétences numériques entre les différents groupes de population n'est pas nouvelle, et qu'une action urgente est nécessaire pour suivre le rythme des évolutions de l'IA.

Les données proviennent de l'enquête miroir annuelle d'Acerta Consult, menée par le cabinet d'études Indiville, auprès d'un échantillon représentatif de plus de 500 employeurs belges et de 2700 employés. L'enquête a été menée entre le 17 et le 31 janvier 2024 pour les employeurs, et entre le 16 janvier et le 1er février 2024 pour les employés, ce qui permet de présenter une perspective historique des deux points de vue.

De plus amples informations sur le sujet sont disponibles sur notre site web.

Source : Acerta

III. AJOUTE RECEMMENT

Avez-vous déjà vu les informations de la réinsertion et force majeur médicale ici?

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