résumé de l'actualité 4 - 8 novembre (sem 46)
Les accords de coalition flamands et wallons / La génération Z sur le lieu de travail / 25 ans de sécurité des entrepreneurs en Belgique / Confiance sans ordonnance / Travailler pendant la grossesse
Aucune nouvelle modification législative n'a été incluse dans INNIwise cette semaine.
II. AUTRES NOUVELLES
A. Les accords de coalition flamands et wallons
Attentia a examiné de près les nouveaux accords de coalition flamands et wallons et a analysé leur impact sur le marché du travail.
En Flandre, l'objectif est d'atteindre et de dépasser un taux d'emploi de 80 % le plus rapidement possible. Ils s'appuieront sur plusieurs piliers :
- renforcer l'activation des demandeurs d'emploi, des malades de longue durée et des personnes non actives professionnellement ;
- le développement des talents pour accroître la productivité et renforcer les carrières ;
- mettre l'accent sur un travail réalisable, des conditions de travail favorables à l'intégration et un équilibre entre vie professionnelle et vie privée ;
- la mobilité interrégionale et la migration de la main-d'œuvre.
Pour les conseillers en prévention, le troisième pilier est évidemment intéressant. Pour le gouvernement flamand, les employeurs jouent un rôle crucial dans l'emploi des travailleurs vulnérables et dans le maintien de la santé des travailleurs au travail. En collaboration avec les partenaires sociaux, le gouvernement flamand évaluera les instruments existants et développera une stratégie pour réaliser une percée dans les lieux de travail favorables à l'emploi et à l'intégration. Quelques exemples de la manière dont ils vont procéder : diffusion de bonnes pratiques sur le travail faisable, moniteur de faisabilité de la SERV, conventions sectorielles, job coaches ...
Vous pouvez consulter l'intégralité de l'accord de coalition flamand ici (disponible uniquement en néerlandais).
Le gouvernement wallon vise le même taux d'emploi de 80 % et met l'accent sur le secteur privé et l'esprit d'entreprise.
Il s'engage notamment à :
- la coopération entre les niveaux de gouvernement et la consultation entre les partenaires sociaux et le gouvernement, ce qui devrait permettre de remédier à la fragmentation des acteurs en termes d'emploi. En ce sens, des efforts seront faits pour assurer la cohérence des actions de ces différents acteurs ;
- une aide à l'emploi simplifiée et optimisée pour augmenter le taux d'emploi ;
- une concentration sur les professions à goulot d'étranglement par le biais de l'apprentissage alterné, de l'orientation de qualité et du mentorat ;
- des réponses spécifiques aux changements sur le marché du travail. Cela inclut le recyclage professionnel des travailleurs, la réintégration des personnes handicapées, une attention particulière aux problèmes de santé mentale et au bien-être au travail ;
- une meilleure coopération avec les différents partenaires pour optimiser l'apprentissage tout au long de la vie.
Vous pouvez consulter l'intégralité de l'accord de coalition wallon ici.
Sources:
- Attentia
- Gouvernement flamand
- Gouvernement wallon
B. La génération Z sur le lieu de travail
La génération Z (nés entre la fin des années 1990 et la fin des années 2010) sur le lieu de travail est déjà une réalité. D'ici 2025, on estime que cette génération représentera 27 % de la population active dans les pays de l'OCDE. Et elle a des attentes claires à l'égard de son employeur. Une enquête du Top Employers Institute menée auprès de 1 700 membres de la génération Z dans le monde entier montre qu'ils recherchent l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le bien-être sur le lieu de travail et des employeurs qui les soutiennent dans leur développement personnel et professionnel.
Ils préfèrent la stabilité, la durabilité et la sécurité. Ils recherchent un travail qui contribue non seulement à leur épanouissement personnel, mais aussi au progrès social et environnemental. Ils choisissent des dirigeants qui les inspirent et les motivent, l'intelligence émotionnelle étant la caractéristique la plus importante de ces dirigeants. Ils apprécient les environnements de travail inclusifs et respectueux où ils peuvent nouer des liens sociaux. La connectivité et le plaisir sur le lieu de travail sont des concepts clés.
Plus de 80 % des personnes interrogées déclarent que les employeurs sont responsables de leur santé physique, mais aussi de leur bien-être mental. Pas moins de 82 % des personnes interrogées considèrent qu'il est important de choisir ses propres horaires de travail. La flexibilité est donc cruciale. 62 % des personnes interrogées se disent même prêtes à accepter un salaire moins élevé en échange d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Sources:
- Top Employers Institute
- HRmagazine
C. 25 ans de sécurité des entrepreneurs en Belgique
L'asbl Contractor Safety Management peut désormais souffler sa 25e bougie. Depuis un quart de siècle, l'asbl gère les systèmes de sécurité et de santé VCA et BeSaCC en Belgique. Cela comprend la gestion, l'entretien, le contrôle, l'assurance qualité, le soutien et la mise à jour des systèmes et des réglementations, ainsi que la mise à disposition d'outils et de matériel de formation.
Il est donc temps d'envisager l'avenir. Les membres de la Commission indiquent eux-mêmes que les ambitions sont élevées. Une nouvelle norme du VCA devrait répondre aux défis de l'économie et tirer parti des opportunités :
- une plus grande attention portée aux comportements sûrs et à la sécurité sur le lieu de travail
- un engagement accru de la direction ;
- nouvelles formes d'organisation du travail ;
- l'IA et la numérisation ;
- des garanties pour les chaînes de sous-traitance ;
- éviter les risques de dumping social ;
- l'élimination des barrières linguistiques ;
- garantir la qualité des audits et de la formation ;
- ...
Vous voulez en savoir plus sur le VCA ? Vous trouverez de nombreux documents pratiques sur ce sujet sur notre site web.
Source: Contractor Safety Management
D. Confiance sans ordonnance
Lode Godderis est médecin, professeur et PDG d'Idewe. Dans son nouveau livre, il rassemble les idées issues de ces différents points de vue pour plaider en faveur de l'abandon de la pensée binaire « apte ou non au travail ». Godderis a depuis longtemps l'ambition d'inverser la tendance de l'absentéisme de longue durée en constante augmentation dans ce pays, comme il l'a déjà expliqué dans son récent Manifeste pour la réintégration.
Dans son livre intitulé « Confiance sans ordonnance : un nouveau regard sur la maladie de longue durée et le rétablissement au travail », M. Godderis commence par exprimer son désaccord fondamental avec la manière dont les employés malades de longue durée sont actuellement traités. Il s'attarde ensuite sur un certain nombre de solutions, notamment le travail praticable pour prévenir l'abandon, la poursuite de l'élimination progressive de la note de maladie, un bon dialogue lors de l'abandon, le modèle IGLOO pour un plus grand bien-être ... Godderis propose une nouvelle approche qui part des phases critiques du processus de rétablissement en vue d'une meilleure réintégration dans la société par le biais d'un travail adapté et d'un rétablissement durable.
Les personnes qui souhaitent s'inspirer de la manière de gérer les absences de longue durée pour cause de maladie peuvent consulter le document pratique « Micro-efforts et les congés de maladie de longue durée » sur notre site web.
Source: Idewe
E. Travailler pendant la grossesse
Dans de nombreux cas, il est possible de travailler pendant la grossesse jusqu'au repos de maternité, mais il existe des risques ergonomiques dont il faut tenir compte. Des études indiquent les limites suivantes
- levage : maximum 10 kg et maximum 100 kg par jour ;
- travail debout : maximum 2,5 heures par jour ;
- pas de travail de nuit ni de travail en équipe tournante ;
- durée du travail : maximum 40 heures par semaine ;
- bruit : maximum 80 dB
- vibrations : maximum 0,5 m/s² ;
- position assise : suffisamment d'exercice.
Certains emplois nécessiteront donc des ajustements, voire un retrait anticipé du travail.
Source: Site Ergonomie
III. AJOUTE RECEMMENT
L'expert Pascal Meyns a répondu à la question « Qui est responsable si des techniciens effectuent des missions pour d'autres cadres à l'insu de leur propre superviseur et que quelque chose se passe mal ? » Consultez la réponse ici.