résumé de l'actualité 8 - 12 juil (sem 29)

 15/07/24

Nouvelles

Nouveau: A. Gouv. F. 26-4-2024 / La moitié des infractions sur les chantiers liées aux chutes de hauteur / Travailler en toute sécurité et en bonne santé dans une société numérique : l'automatisation / 43% des entreprises ne connaissent pas les chiffres de l'absentéisme / La réintégration dans six entreprises sur dix / S'hydrater en été : la bouteille d'eau en plastique

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

A. NOUVEAU : Arrêté du Gouvernement flamand fixant les normes spécifiques de sécurité incendie auxquelles doivent répondre les centres de services locaux, les centres d'accueil de jour, les centres d'accueil de jour, les centres de court séjour, les centres de convalescence, les groupes de résidences-services et les centres de soins résidentiels et déterminant la procédure de délivrance du certificat de conformité à ces normes. (Uniquement disponible en néerlandais sur INNIwise)

Le 8 juillet 2024, l'arrêté du Gouvernement flamand du 26 avril 2024 fixant les normes spécifiques de sécurité incendie auxquelles doivent répondre les centres de services locaux, les centres d'accueil de jour, les centres de court séjour, les centres de convalescence, les groupes de résidences-services et les centres de soins résidentiels a été publié au Moniteur belge et déterminant la procédure de délivrance de l'attestation de conformité à ces normes.

L'article 3 et les annexes 1 et 2 définissent les normes spécifiques de sécurité incendie auxquelles un établissement doit répondre pour assurer la sécurité de ses résidents, de ses usagers, de son personnel et de ses visiteurs. Cet article stipule également que les conditions de l'A.R. 7-7-1994 établissant les normes de base pour la prévention des incendies et des explosions auxquelles les bâtiments doivent répondre priment si elles sont plus strictes. Il est également fait référence aux normes NBN.

Le chapitre 3 prévoit les dispositions relatives aux attestations. En fonction du degré de respect des normes de sécurité incendie, un certificat A, B ou C sera délivré, dont les modèles sont repris dans les annexes de l'arrêté. La reconnaissance en tant qu'établissement n'est possible qu'avec un certificat A ou B.

Le chapitre 4 décrit la procédure de délivrance des certificats. La zone d'assistance mène une enquête et fait rapport au bourgmestre. Ce dernier délivre alors les certificats correspondants.

La procédure de demande et d'obtention de dérogations aux normes de sécurité incendie est décrite au chapitre 5.

L’arrêté entrera en vigueur le 1er juillet 2024.

Source : A. Gouv. F. 26-4-2024 (M.B. 8-7-2024)

II. AUTRES NOUVELLES

A. La moitié des infractions sur les chantiers liées aux chutes de hauteur

Le 11 juin, 174 chantiers ont été contrôlés par l'inspection du travail du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.

Une attention particulière a été accordée aux risques suivants :

  • Chutes de hauteur
  • Défauts aux échafaudages
  • Fosses de construction
  • Exposition à la poussière de quartz

452 infractions ont été identifiées et ont fait l'objet d'un avis correctif, d'un avertissement écrit, d'un ordre ou d'un PV. Un ordre permet à un inspecteur d'arrêter certaines activités ou l'utilisation de machines. En juin, 110 injonctions ont été émises, concernant principalement le travail en hauteur et l'absence de protection contre l'exposition à la poussière de quartz.

Pas moins de 49 % des infractions relevées étaient liées au risque de chute de hauteur. Près de la moitié d'entre elles étaient dues à des défauts dans les structures d'échafaudage. L'absence de protections collectives au niveau des arêtes et des ouvertures représentait également une part importante de ces risques.

Sachant que les chutes de hauteur sont à l'origine des accidents du travail les plus graves, il reste encore beaucoup à faire. De plus, il ne faut pas oublier que les conséquences de la deuxième catégorie, l'exposition à la poussière de quartz, ne se manifestent que des années plus tard et sont irréversibles. Il convient donc d'y prêter une attention particulière.

Vous voulez en savoir plus sur le travail en hauteur ? Consultez notre contribution Travailler en hauteur en toute sécurité.

Source : BeSWIC

B. Travailler en toute sécurité et en bonne santé dans une société numérique : l'automatisation

La campagne "Travailler en sécurité et en bonne santé dans une société numérique" accorde désormais une attention particulière au deuxième pilier : l'automatisation.

Les nouveaux systèmes d'intelligence artificielle aideront les travailleurs en prenant en charge les tâches banales et répétitives. La robotique peut également être utilisée pour les tâches complexes et à haut risque, évitant ainsi aux travailleurs de se blesser. Les travailleurs, quant à eux, auront plus de temps pour acquérir des compétences et être plus créatifs dans leur travail.

Cependant, ces nouvelles technologies comportent également des risques. Par exemple, l'accent pourrait être moins mis sur l'humain, nous pourrions devenir trop dépendants de la robotique ou les travailleurs pourraient perdre certaines compétences. À leur tour, les travailleurs peuvent éprouver un sentiment d'autonomie moindre, craindre de perdre leur emploi ou ne pas faire suffisamment confiance au système. En outre, la formation des travailleurs à l'utilisation de ces nouvelles technologies sera également cruciale.

Pour ces raisons, une approche "humaine" est préconisée afin que le travailleur bénéficie des avantages tout en gardant le contrôle sur le processus de travail.

Le rapport complet de l'OSHA est disponible ici (en anglais uniquement).

Sources :

  • BeSWIC
  • EU-OSHA

C. 43% des entreprises ne connaissent pas les chiffres de l'absentéisme

Plus de 4 organisations sur 10 n'ont aucune idée des chiffres de l'absentéisme, et encore plus d'entreprises (70%) n'ont aucune idée de ce que l'absentéisme leur coûte. C'est ce que révèle une enquête de Mensura.

Dans les petites entreprises, le chiffre est encore plus élevé. Près de la moitié d'entre elles ne connaissent pas les chiffres de l'absentéisme. Par exemple, elles ne savent pas combien de fois les employés sont malades, combien de temps ils le sont ou combien de jours il n'y a pas d'absence au sein de l'entreprise.

En effet, un tiers des entreprises qui ne suivent pas l'absentéisme déclarent ne pas en voir l'intérêt. Nombre d'entre elles indiquent que cela demande trop de travail. C'est remarquable, car après tout, les absences pour cause de maladie dérangent beaucoup de gens.

Mais il est important d'avoir une bonne vue d'ensemble des absences, car cela permet d'adapter la politique d'absentéisme aux besoins. Le fait de ne travailler qu'en réaction crée une pression sur la planification, la production et le bien-être des collègues de travail. En outre, les absences de courte durée sont souvent le précurseur des absences de longue durée.

Les entreprises ne sont souvent pas conscientes du coût d'un employé malade. Des chiffres récents de SD Worx indiquent que le coût moyen d'un employé malade est d'environ 1 500 euros par personne et par an (pour les absences de courte durée). Ce montant est probablement sous-estimé, car outre le maintien de la rémunération, il faut également tenir compte d'une réduction de la productivité.

Source : Mensura

D. La réintégration dans six entreprises sur dix

L'année dernière, 62% des entreprises belges ont été confrontées à la réintégration de malades de longue durée. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par Acerta en collaboration avec Indiville.

Près de la moitié des personnes réintégrées ont progressivement repris le même travail. Un peu moins de 20 % ont envisagé un autre emploi adapté à l'employé en convalescence. D'autres ont combiné les deux solutions.

Il s'agit d'une évolution positive, d'autant plus que près de 40 % des employés étaient déjà malades depuis longtemps. Quelque 60 % de ces personnes ont repris le même emploi chez le même employeur. D'autres ont changé d'emploi et/ou d'employeur à leur retour au travail.

Il est encore plus frappant de constater qu'un peu plus de la moitié des travailleurs déclarent vouloir rester en contact avec leur employeur dès le début en cas de maladie de longue durée. Il y a donc un réel soutien pour le maintien de la communication.

Lorsqu'on les interroge sur les mesures liées au bien-être au travail, l'attention portée à la réintégration des malades de longue durée arrive en deuxième position. À ne pas sous-estimer donc.

Source : Acerta

E. S'hydrater en été : la bouteille d'eau en plastique

Boire suffisamment d'eau est indispensable lorsque les températures sont estivales. Une bouteille d'eau réutilisable est alors idéale, mais quels sont les dangers d'une telle bouteille ? Le Centre néerlandais de nutrition donne des conseils.

On entend souvent dire que la réutilisation des bouteilles d'eau n'est pas bonne pour la santé. Ce n'est pas si grave, à condition d'utiliser la bouteille correctement. Voici quelques conseils :

  • Changez l'eau régulièrement
  • Nettoyer la bouteille quotidiennement avec de l'eau chaude et du savon
  • Ne laissez pas la bouteille au soleil ou dans une voiture chaude, car la chaleur favorise la prolifération des bactéries.
  • Evitez le plastic : choisissez une bouteille en acier inoxydable ou en verre.

Source : Nieuwsblad

III. AJOUTE RECEMMENT

Découvrez nos informations pratiques sur la réintégration :

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