résumé de l'actualité 9 - 13 septembre (sem 38)

 16/09/24

Nouvelles

Plus d'exercice réduit le risque d'épuisement professionnel / Les nouveaux employés sont plus susceptibles d'être victimes d'accidents du travail / Intégrer les nouvelles technologies numériques en toute sécurité sur le lieu de travail / Le virus de la variole du singe ne sera pas aussi grave que le coronavirus / Les entreprises durables impliquent et motivent les employés

I. LES NOUVEAUTES LEGISLATIVES

Aucune modification de la législation enregistrée sur INNIwise n'est apparue cette semaine.

II. AUTRES NOUVELLES

A. Plus d'exercice réduit le risque d'épuisement professionnel

35 % des enseignants du secondaire présentent un risque accru d'épuisement professionnel. C'est ce que révèle une étude doctorale de l'Université libre de Bruxelles (ULB).

Trois moments de mesure ont eu lieu au cours de l'année scolaire 2019-2020, avant que la pandémie de COVID n'éclate. En septembre et octobre, 25,6 % d'entre eux présentaient un risque accru d'épuisement professionnel. Tandis qu'en novembre et décembre, ce pourcentage est passé à 34,8 %. En janvier et février 2020, le chiffre est retombé à 31,7 %. Les mesures suivantes ont eu lieu pendant la pandémie, où une baisse de 20,3 % a été observée en mars et avril, de 24,8 % en mai et juin et de 20,2 % en juillet et août.

Le risque d'épuisement professionnel a commencé à diminuer fortement au début de la pandémie. Cependant, il semble que la pandémie ait eu un impact négatif à plus long terme, car les taux de risque d'épuisement professionnel mesurés sont plus élevés que ceux d’avant COVID.

Yanni Verhavert est un spécialiste de l'exercice qui s'intéresse aux effets de l'exercice sur le risque d'épuisement professionnel, ainsi qu'à l'effet d'un régime alimentaire sain, de la consommation de fruits et de la quantité de sommeil quotidienne chez les enseignants. Il existe une relation de cause à effet entre l'exercice et le burn-out, mais cette relation dépend du domaine et de l'intensité. Une intensité modérée, comme le brossage, la coupe de l'herbe, est plus susceptible d'avoir un effet négatif. En revanche, une activité physique d'intensité élevée, comme se rendre au travail à vélo, est bénéfique. Si l'on pratique cette activité physique lourde et intense au travail, elle sera plutôt néfaste. On soupçonne également que la position assise au travail est néfaste. Bien que cela s'avère plutôt être une bénédiction, car cela permet aux enseignants d'interrompre leurs efforts en position debout pendant un certain temps. Toutefois, la position assise prolongée doit être évitée.

Un bon rythme de sommeil pendant la semaine est bénéfique. Les personnes qui dorment longtemps le week-end présentent un risque plus élevé d'épuisement professionnel. Cela peut signifier que ces personnes qui dorment longtemps ont besoin de rattraper leur sommeil pendant le week-end parce qu'elles se sont trop épuisées pendant la semaine.

En ce qui concerne l'alimentation, aucune relation de cause à effet n'a été établie quant à l'influence de l'alimentation sur le risque de burn-out, mais il existe une forte présomption. Si l’on mange suffisamment de fruits (250 g par jour), le risque d’épuisement professionnel diminue. Selon l’étude, seuls 13 pour cent des enseignants interrogés consomment quotidiennement suffisamment de fruit.

Selon Verhavert, les enseignants devraient donc être encouragés à être physiquement actifs en dehors des heures de cours ou pendant les heures libres à l'école. Pour ce faire, les enseignants doivent être intrinsèquement motivés, l'activité doit être suffisamment intense et les activités doivent faciliter l'éloignement psychologique du travail. Par exemple, l'utilisation du vélo pour se rendre au travail est une bonne base. Des corbeilles de fruits peuvent également être fournies ou les enseignants peuvent être informés de l'importance d'une alimentation saine. Dans son étude, Mme Verhavert formule d'autres recommandations à l'intention des gouvernements et des enseignants.

La recherche bibliographique montre que les facteurs de stress au travail contribuent également à des modes de vie malsains. Si la charge de travail et les tâches administratives étaient réduites, un enseignant pourrait avoir plus de temps libre pour se concentrer sur le maintien d'un mode de vie sain. On ne peut pas se contenter de se concentrer sur ce point sans agir sur les facteurs de stress au travail. Par exemple, le gouvernement pourrait réduire les facteurs de stress liés à l'emploi afin que l'enseignant puisse se concentrer sur ses tâches essentielles, répondant ainsi aux trois besoins fondamentaux : plus d'autonomie, plus de connectivité et plus de compétences. Il en résulte un bien-être accru, une plus grande motivation et une meilleure capacité de faire face à des problèmes.

Source : ULB

B. Les nouveaux employés sont plus susceptibles d'être victimes d'accidents du travail

Selon une étude récente d'Axa, pour la période 2019-2023, 25 % des victimes d'accidents du travail sont des travailleurs ayant moins d'un an d'ancienneté, suivis par le groupe des travailleurs ayant entre un et trois ans d'ancienneté.

Fedris, l'Agence fédérale des risques professionnels, dispose également de chiffres pour 2022 qui montrent que 35,2 % des accidents du travail surviennent chez des travailleurs ayant moins d'un an d'expérience professionnelle.

Une analyse a également été réalisée en 2023. Plus d'un quart des accidents étaient alors également constatés dans la population ayant moins d'un an d'ancienneté. Pour calculer l'ancienneté des intérimaires, on prend en compte la période d'emploi dans l'entreprise utilisatrice. Les cinq secteurs les plus touchés au sein du portefeuille d'AXA sont : les travailleurs intérimaires, le commerce de détail, la construction, le commerce de gros et l'alimentation et les boissons.

AXA constate deux différences frappantes entre les nouveaux travailleurs et les travailleurs expérimentés (ayant plus de dix ans d'ancienneté). Les travailleurs inexpérimentés ont beaucoup plus d'accidents dus à la perte de contrôle d'une machine. Il s'agit de matériel de transport interne ou de machines et d'installations dans l'entreprise. Ils ont également plus d'accidents dus à des chutes ou à des trébuchements que les travailleurs expérimentés.

Les termes « jeune travailleur » et « nouveau travailleur » n'ont pas la même signification. Douze pour cent des victimes ont plus de 50 ans et plus d'un quart plus de 40 ans.

L'accueil des nouveaux employés est une obligation pour tout employeur. L'apprentissage des connaissances et des compétences peut se faire avec l'aide d'un collègue expérimenté, qui peut aider le nouvel arrivant à s'intégrer. L'objectif peut être atteint si le collègue expérimenté dispose de suffisamment de temps pour remplir correctement son rôle. Au sein de l'entreprise, il est important de prendre le temps de réfléchir au programme d'accueil. Par exemple, il est important de savoir combien de temps est effectivement consacré à l'accueil et à la formation d'un nouvel employé. Il faut également tenir compte des différences culturelles et linguistiques. Au sein de l'entreprise, certains termes figurent dans les descriptions de poste ou dans le jargon, mais ils ne sont pas toujours clairs pour un nouvel employé.

Avec leur regard neuf, les nouveaux employés peuvent également être une source d'inspiration pour adapter les politiques existantes.

Les nouveaux employés ne sont pas les seuls à être victimes d'accidents du travail, les employés expérimentés qui effectuent le même travail depuis des années peuvent également en être victimes. Il est important à tout moment d'aborder et d'accompagner les employés sur les politiques de prévention.

Une analyse réalisée par Liantis a révélé des chiffres similaires.

Un exemple de brochure de bienvenue pour les nouveaux employés est disponible sur notre site web.

Source : Beswic

C. Intégrer les nouvelles technologies numériques en toute sécurité sur le lieu de travail

L'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a publié un nouveau document de travail. Ce document examine de plus près l'impact de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée, de la réalité étendue et du métavers sur la sécurité et la santé au travail (SST). Les possibilités divergentes, telles que la simulation en toute sécurité d'environnements de travail dangereux, sont passées en revue.

Des avantages peuvent être tirés de l'utilisation de ces technologies, mais grâce à une analyse de la littérature et à des entretiens, le document examine les risques et les défis qui y sont associés, par exemple les problèmes de visibilité dus à l'utilisation de dispositifs d'affichage montés sur la tête. Il traite également de la désorientation et de la modification de la perception du temps et de l'espace. Cela peut entraîner des accidents, du stress et des risques psychosociaux supplémentaires liés à de nouvelles formes d'interactions physiques et sociales.

Cinq catégories principales sont évoquées. Il s'agit des catégories suivantes

  1. Risques physiques et ergonomiques ;
  2. Risques psychosociaux ;
  3. Risques liés aux aspects éthiques et juridiques ;
  4. Les risques biologiques ;
  5. Autres aspects liés à la sécurité et à la santé.

Dans une publication récente, l'Institut syndical européen (ISE) résume les données disponibles sur les risques pour la santé et la sécurité au travail liés à l'utilisation des technologies de réalité étendue.

Ils ont identifié cinq grandes catégories de risques. Il s'agit des risques physiques, des risques ergonomiques, des risques biologiques, des risques psychosociaux et des risques liés à la sécurité.

Les deux publications susmentionnées font référence à l'étude française de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

Le document complet de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail est disponible ici. (en anglais uniquement)

Le l'aperçu des actualités de la semaine 25 traite de l'effet du XR sur les réunions.

Source : Beswic

D. Le virus de la variole du singe ne sera pas aussi grave que le coronavirus

Le virus de la variole du singe ne sera pas aussi répandu que le coronavirus, selon les experts. Néanmoins, en tant que conseiller en prévention dans les entreprises où on voyage régulièrement dans les régions tropicales, il est judicieux de garder un œil sur les informations scientifiques. Le virus nous a été présenté il y a deux ans, mais il s'agit maintenant d'une variante. Il s'agit de la variante 1b, qui se transmet plus facilement, non seulement par contact sexuel, mais aussi par contact étroit à travers la peau.

Les gens du monde entier sont en contact les uns avec les autres, et le virus continuera donc à se propager. Toutefois, les experts estiment qu'il est moins facilement transmissible que le coronavirus. Selon Laurens Liesenborghs, de l'Institut de médecine tropicale (ITM), cela réduit le risque d'une épidémie mondiale.

Les patients présentent d'abord des symptômes grippaux, tels que des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires, de la fatigue et/ou un gonflement des ganglions lymphatiques. La nouvelle variante peut également provoquer des éruptions cutanées sur l'ensemble du corps. Par exemple, certains enfants congolais sont pleins de bulles. La quantité varie d'une personne à l'autre et peut ne se manifester qu'une à deux semaines après l'infection. L'évolution de la maladie dure deux à trois semaines. L'éruption cutanée ne doit pas être sous-estimée. Il s'agit de lésions de la variole profondément enfoncées dans la peau, souvent visibles pour le reste de la vie. Elles sont également douloureuses sur les mains, les pieds ou les muqueuses.

Le taux de mortalité de la nouvelle variante 1b n'est pas clair. Laurens Liesenborghs, de l'Institut de médecine tropicale, l'estime à environ 0,5 %. Il dépend largement du système de santé disponible dans une région donnée, et la résistance des patients est également un facteur important à prendre en compte. Par conséquent, le taux de mortalité exact varie. Les experts soulignent que de nombreuses recherches sont encore en cours. Plusieurs enfants sont morts au Congo à cause de la nouvelle apparition. Contrairement à la variante 1, qui provoque de petits incendies au Congo et ailleurs depuis des décennies, la nouvelle variante semble toucher un groupe plus large de personnes.

Nous ne sommes pas dans le même scénario qu'avec le Covid. Il ne faut donc pas s'inquiéter malgré les chiffres en hausse et l'urgence. Le virus est bien connu et n'est pas contagieux au point de se propager rapidement dans la population. Il suffit de tenir une distance dans la plupart des cas, ce qui est facile car la maladie est relativement reconnaissable.

Il est préférable de s'isoler si l'on pense être infecté. On peut se rendre chez le médecin généraliste s'il y a eu un contact à risque ou si l'on pense être infecté.

Grâce à la recherche des contacts, les autorités tentent d'obtenir une meilleure image de la propagation. Il y a deux ans, la variante précédente a été rapidement endiguée en Belgique. Cela montre que les mesures préventives et la vigilance sont efficaces.

Wanda peut toujours être consulté pour obtenir des informations sur les vaccinations lors d'un voyage dans les pays tropicaux. Il s'agit d'un outil de référence qui vise à informer les voyageurs et les professionnels sur la santé en voyage. On y trouve des informations sanitaires et des recommandations de vaccination par pays, ainsi que des mesures recommandées pour réduire les risques.

Sources :

  • VRT
  • Prebes

E. Les entreprises durables impliquent et motivent les employés

Les entreprises sont de plus en plus conscientes de leur impact sur les personnes et l'environnement. La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est adoptée par les organisations. Elle vise à établir un équilibre sain entre les personnes, la planète et les bénéfices. Elle peut s'exprimer par un leadership inclusif, un soutien aux organisations caritatives et l'utilisation d'énergies vertes. Tant les organisations que les employés peuvent en tirer des avantages considérables.

S'appuyant sur des recherches scientifiques récemment publiées, cette note de recherche examine comment les organisations peuvent mettre en œuvre des politiques de développement durable efficaces. Le secret réside dans l'authenticité des efforts.

La durabilité des entreprises consiste à ce que celles-ci se sentent effectivement responsables des effets de leurs décisions et de leurs activités sur la société et l'environnement. Des pratiques commerciales équitables se développent lorsque les droits de l'homme, les intérêts des clients et les questions sociales, éthiques et environnementales sont pris en compte dans les opérations et les stratégies quotidiennes. Les entreprises s'efforcent de créer de la valeur pour leurs parties prenantes et d'éviter les impacts négatifs potentiels en travaillant ensemble.

La durabilité des entreprises a un impact extrêmement positif sur les employés. Les relations mutuelles peuvent être favorisées, développant une atmosphère de travail agréable et constructive, où les employés obtiennent un environnement de travail plus collaboratif. Les initiatives en matière de développement durable conduisent également à un engagement accru des employés, ce qui augmente la productivité.

Les employés qui voient d'un bon œil ces initiatives de développement durable sont plus loyaux et moins enclins à chercher du travail ailleurs. Les employés se sentent plus valorisés, engagés et connectés si des initiatives de durabilité sont entreprises. La satisfaction et les performances des employés peuvent donc s'en trouver grandement améliorées.

D'après les études, tous les efforts en matière de développement durable ne sont pas également bien accueillis par les employés ou les consommateurs. Pour certains, il ne s'agit que d'efforts superficiels pour construire une image positive. Si l'effort est perçu comme authentique, il peut avoir un impact positif. L'idée d'authenticité dans les affaires durables est importante pour le succès d'une politique de durabilité.

Le secteur bancaire belge, par exemple, a étudié l'impact de l'authenticité de l'entreprise en matière de développement durable sur l'engagement des employés. L'étude a révélé que les employés qui perçoivent les initiatives de développement durable de leur organisation comme authentiques ont le sentiment d'être traités plus équitablement. Ils peuvent également s'identifier plus fortement à leur organisation. Ils se montrent alors plus disposés à adopter d'autres comportements, tels que l'aide aux collègues, ... Par-dessus tout, la perception de l'authenticité par les employés est renforcée, de sorte que les employés adoptent d'autres comportements.

L'étude montre également que le leadership éthique est important. Si un dirigeant d'entreprise soutient l'authenticité de la politique de durabilité en adoptant un comportement éthique, les employés sont plus enclins à faire des efforts supplémentaires. Si le dirigeant ne se comporte pas de manière éthique ou se comporte de manière moins éthique, l'effet positif sur le comportement des employés risque d'être réduit à néant.

Pour déterminer leur comportement, les employés s'appuient à la fois sur l'authenticité de la politique de durabilité et sur le leadership éthique.

Quelques conseils pour les organisations :

  • Impliquer les employés dans l'objectif de durabilité de l'entreprise ;
  • S'assurer du soutien de la direction à la politique de durabilité.

Source : UGent

III. AJOUTE RECEMMENT

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